Berlin et français
Le voyage à Berlin des 3° (9 – 15 mars 2014) a été l’occasion pour la classe de 3°4 de s’intéresser à Berlin dans la littérature des XX° et XXI° siècles, à travers des ouvrages pour la jeunesse (trois romans et une bande dessinée) et des extraits de Franz Hessel (Promenades dans Berlin, 1929), Hans Fallada (Seul dans Berlin, 1947), Anne Wiazemsky (Mon enfant de Berlin, 2009), Douglas Kennedy (Cet instant-là, 2011), Bernard Thomasson (Ma petite Française, 2011).
Ils ont ainsi commencé à se familiariser avec la topographie de la ville et son histoire récente, dans laquelle se distinguent quatre étapes (la République de Weimar, le nazisme et la seconde guerre mondiale, la guerre froide, la réunification) respectivement marquées par l’essor, la ruine, la division et la renaissance de la cité qui a aujourd’hui pleinement retrouvé sa fonction et son lustre de capitale. Le poids de l’histoire y est très présent, dans l’architecture et dans les esprits, mais n’empêche pas un élan vital de la tirer vers l’avenir.
Bernard Thomasson a ainsi pu écrire que la ville, qui « refuse d’oublier son passé« , est néanmoins « en train de s’ériger dans l’uniformité des grandes métropoles modernes« . « C’est — dit-il — un Berlin nouveau qui est né depuis 1989. Une troisième ville qui ne ressemble en rien aux deux précédentes. Ni même à celle d’avant. Avant la guerre, avant la déchirure, avant la saignée nazie.«
Une belle illustration du thème rupture et continuité traité par les élèves en histoire des arts…