Collège du Parc
Travaux

Trèves 2012

Treveros, domicilium principum clarum

 » Trèves, brillant séjour des empereurs  »   (Ammien Marcellin XV, 11, 9)

 

     En  2011- 2012, deux sorties-découvertes à Trèves, en Allemagne, sont proposées aux élèves latinistes (qui pour la plupart sont aussi germanistes). La première concernait les 3° et a eu lieu le 5 avril. La seconde, destinée aux 4° et 5°, est prévue pour le 26 juin.

 

     La ville a été fondée par les Romains en 17 avant J.-C. sous le nom d’Augusta Treverorum, ce qui signifie « ville augustéenne des Trévires » — les Trévires étant la tribu gauloise qui habitait cette région. Plus tard, comme en beaucoup d’endroits, le nom du peuple, Treveri (> Trier / Trèves) se substitua à celui de sa capitale.

     Elle est riche en monuments romains, d’autant plus qu’elle devint siège impérial à l’époque de la tétrarchie, pour à peu près un siècle. Ce fut ainsi la résidence de Constance Chlore (nommé César en 293, Auguste en 305), puis, avec des interruptions, d’autres empereurs comme Constantin (306-337), Valentinien Ier (364-375), Gratien (367-383). Constantin a particulièrement contribué à l’embellissement de la ville.

     Des personnages  importants  de l’époque  séjournèrent  à Trèves, par exemple  des pères de  l’Eglise  comme saint Athanase, saint Ambroise (qui y naquit), saint Jérôme, ou encore le poète Ausone.

 

     En 407 la ville fut dévastée par les envahisseurs barbares qui déferlaient sur la Gaule. Elle ne retrouva jamais par la suite l’éclat qu’elle avait eu au IV° siècle. Grâce à l’Eglise, elle conserva néanmoins une certaine importance: du milieu du XIV° à la fin du XVIII° siècle, l’archevêque de Trèves faisait partie des sept Princes Electeurs du Saint-Empire Romain Germanique.

     Trèves passa ensuite sous la domination des Français (qui fermèrent l’Université créée au XV° siècle) puis des Prussiens. Après les bouleversements des deux guerres mondiales, Trèves fait aujourd’hui partie du Land de Rhénanie-Palatinat. Elle possède à nouveau une Université depuis 1970 et plusieurs de ses monuments sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.